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L’analyse des défaillances peut s’effectuer :
- Soit de manière quantitative puis qualitative en exploitant l’historique de l’équipement et les données qualitatives du diagnostic et de l’expertise des défaillances
- Soit de manière prévisionnelle en phase de conception ou a posteriori, après retour d’expérience.
Tout le problème pour l’homme de maintenance est de savoir quelles défaillances traiter en priorité, certaines n’ayant que peu d’importance en termes d’effets et de coûts.
L’exploitation de l’historique va permettre d’effectuer ce choix. Or, certains diront qu’ils n’ont pas le temps d’exploiter l’historique des machines, qu’ils ont autres choses à faire (du correctif certainement !..). Le refus d’exploiter les historiques montre une totale méconnaissance des méthodes de gestion de la maintenance, et donc une totale désorganisation du service Maintenance.
Il est clair que le choix des types de défaillance est important : une défaillance intrinsèque (propre au matériel) n’a rien à voir avec une défaillance extrinsèque (liée à l’environnement), et en tout état de cause, ne peut s’analyser de la même manière, même si on apporte par la suite un correctif. L’analyse quantitative d’un historique sera traitée dans le paragraphe 1 ; on dispose pour cela d’un outil très important : l’analyse de Pareto. Nous allons en expliquer le principe et voir son application. L’analyse qualitative des défaillances sera vue ensuite. Elle débouchera naturellement sur une aide au diagnostic. Si diagnostiquer une défaillance fait partie du travail quotidien de l’homme de maintenance, la prévoir, afin qu’elle n’arrive pas, est encore mieux. C’est le but de l’analyse prévisionnelle des défaillances.